Il est l’un des agriculteurs qui a su toucher le cœur des téléspectateurs. À l’instar de Gilles et Manuela, deux autres participants de la saison 19 de L’amour est dans le pré, l’histoire de Pascal a ému les fans de l’émission. Éleveur de brebis dans les Deux-Sèvres, il a consacré sa vie à son exploitation, parfois au point de s’isoler et de sombrer dans l’alcoolisme. À 58 ans, sobre depuis 5 ans, il est désormais prêt à trouver “la femme de sa vie” pour avancer ensemble.
Dans une interview avec Marie France, Pascal revient sur cette aventure exceptionnelle. Il évoque sa relation avec Murielle, sa seule prétendante invitée à la ferme, ainsi que son portrait filmé avec Karine Le Marchand, qu’il regrette aujourd’hui.
L’amour est dans le pré 2024 : Pascal partage ses craintes avant le tournage
Marie France : Comment avez-vous réagi en apprenant que vous aviez été sélectionné pour L’amour est dans le pré ?
Pascal : Au début, j’étais très surpris. Je ne pensais pas que mon profil intéresserait, car je n’ai pas une ferme extraordinaire et je ne me considère pas comme un candidat exceptionnel. Je suis comme tout le monde. J’ai hésité avant de participer, car passer à la télévision, ça fait peur. Mais aujourd’hui, je ne regrette rien.
Un regret de n’avoir choisi qu’une seule prétendante ?
Avec le recul, oui, je pense. Peut-être que si Murielle avait été en compétition avec une autre prétendante, son comportement aurait été différent. Mais au speed dating, j’ai eu un coup de cœur pour elle, donc je n’ai choisi qu’elle. Peut-être qu’à trois, les choses auraient évolué autrement.
Pascal revient sur le comportement de Murielle
Qu’est-ce qui a été le plus difficile à gérer pendant le séjour à la ferme avec Murielle ?
Le plus dur, c’était dès le premier jour, quand elle a tout dévoilé. J’ai trouvé ça dur, et très différent de la femme que j’avais rencontrée au speed dating… elle semblait être une autre personne. Elle se plaignait constamment, notamment en critiquant la femme de ménage, et ça m’a démotivé. Mais je ne disais rien…
Vous auriez pu réagir différemment ?
Je ne pense pas que ça aurait changé grand-chose. Murielle est quelqu’un qui exprime tout ce qu’elle ressent. Même si nous n’étions pas toujours d’accord, je pense que c’est normal dans une relation.
Avez-vous pensé à arrêter l’émission ?
Non, jamais. Même si la première journée était compliquée, je n’ai jamais envisagé de quitter l’aventure.
Pascal regrette un détail de son portrait
Depuis la fin du tournage, gardez-vous des contacts avec les autres agriculteurs et Karine Le Marchand ?
Avec Karine, non, mais je reste en contact avec les autres agriculteurs. Nous avons prévu de nous retrouver chez Christophe en Dordogne avec Valentin et d’autres. Même si Bruno risque de ne pas être là à cause des semis… On verra bien ! Nous avons créé de belles amitiés, et je pense que cette saison a été réussie pour nous tous.
Si c’était à refaire, participeriez-vous de nouveau à L’amour est dans le pré ?
Oui, sans hésiter ! Cela permet de rencontrer des gens formidables et de sortir de notre quotidien. Tout le monde, du tournage aux journalistes, a été bienveillant. Mais si je devais refaire quelque chose, ce serait mon portrait. J’étais trop timide et stressé. Peut-être que j’aurais reçu plus de courriers (rire) !
La popularité inattendue des agriculteurs de L’amour est dans le pré
Les téléspectateurs vous ont vite adopté, cela vous a surpris ?
Oui, un peu. Mais avec les critiques que Murielle a reçues sur les réseaux, je suis passé pour quelqu’un de calme et sympathique. Je suis content que les gens m’apprécient, cela prouve qu’en restant soi-même, on attire la sympathie. Par contre, je ne sors plus autant (rire). Aller faire des courses est devenu compliqué, je dois partir plus tôt pour discuter avec tout le monde (rire). C’est agréable, mais ça change les habitudes.
Que ressentez-vous face à cette popularité ?
Ça me fait plaisir et ça me fait sourire, mais je garde les pieds sur terre. Si les gens viennent me parler, je le fais avec plaisir. Mais je ne vais pas chercher à me montrer davantage, je reste simple.
