La compétition s’intensifie entre les discounters allemands. Depuis plus de 50 ans, Lidl et Aldi se disputent la première place dans la course aux prix les plus bas. Cependant, ces deux dernières années, l’inflation a durement frappé les enseignes, les contraignant à revoir leurs stratégies. Bien qu’ils soient réputés pour leurs prix réduits, ils n’ont pas été épargnés par la hausse des coûts alimentaires, ce qui a affaibli leur position sur le marché.
L’inflation a poussé les discounters à augmenter leurs prix sans pouvoir ajuster leurs marges comme les grandes marques. Cela s’ajoute à un marché français fragilisé où les enseignes limitent leurs nouvelles ouvertures et réduisent leurs dépenses publicitaires. Pourtant, chaque nouvelle ouverture devient un événement notable, particulièrement pour Aldi qui cherche à rattraper son retard sur Lidl.
En cette fin d’année 2024, Aldi marque un coup en ouvrant deux nouveaux magasins à Paris, les seules ouvertures prévues cette année dans la capitale. Le 19ᵉ a été inauguré le 23 octobre au 101 avenue du Général-Leclerc, et le 20ᵉ suivra le 13 novembre à la place de la Nation. En région, où Aldi peine face à Lidl, l’enseigne prévoit également huit nouvelles ouvertures le 20 novembre, renforçant sa présence nationale.
À Paris, Aldi mise gros pour augmenter sa notoriété face à Lidl, qui domine largement avec plus de 20 magasins dans la capitale. Pourtant, Laurent Pugin, directeur régional, reste confiant. Il souligne que les magasins parisiens d’Aldi sont performants en termes de chiffre d’affaires et offrent un parcours client optimisé, permettant de faire ses courses en seulement 15 minutes.