Les enfants peuvent parfois adopter des comportements cruels, notamment envers les insectes, vers l’âge de trois ou quatre ans. Ce n’est pas surprenant, car c’est à cet âge qu’ils commencent à s’affirmer et à imiter les comportements de leur entourage. Influencés par la perception souvent négative des adultes à l’égard des petites bêtes, ils s’en prennent à des créatures essentielles, comme les vers de terre.
Les vers de terre : des alliés indispensables pour l’environnement
Les lombrics, aussi appelés vers de terre, jouent un rôle crucial dans l’agriculture et la santé des sols. Une journée mondiale leur est dédiée chaque 21 octobre, initiative promue pour la première fois en France par Christophe Gatineau, fondateur de la Ligue de protection des vers de terre. Selon lui, l’importance des lombrics est largement sous-estimée, et il appelle à leur accorder un statut juridique pour les protéger. “Ils n’ont ni droit ni protection et sont soumis à la loi du plus fort”, souligne-t-il.
Les vers de terre survivent-ils s’ils sont coupés en deux ?
Christophe Gatineau déplore que la question de savoir si un ver coupé en deux peut se régénérer prenne tant de place dans le débat. “Au pire, cela fait un mort, au mieux, un handicapé, mais jamais deux”, précise-t-il. Cette fausse croyance persiste malgré une compréhension erronée de la biologie segmentée des vers de terre.
La structure corporelle des lombrics : un système segmenté mais fragile
Le corps des vers de terre est composé de segments contenant à l’avant les organes vitaux tels que le cerveau, les cœurs et les organes reproducteurs, tandis que l’arrière contient un long intestin. Si un ver est coupé, l’issue est généralement fatale, surtout si les organes vitaux sont touchés. Même si seule la partie arrière est sectionnée, cette portion ne se régénère pas, et le ver finit souvent par mourir.